Un clip vidéo tourné au sommet de la Tour
Le groupe Rouge de Perpignan est venu réaliser son clip vidéo au sommet de la Tour. Avec des prises de vues au sol et aériennes, le résu(...)
Lire la suiteLa paroisse de Prats est mentionnée pour la première fois en 1259; puis dans les registres de l’évêché d’Alet "Blaise Peres d’Illa fait des legs aux trois églises de Prats : l’église Saint-Pierre et Saint-Félix, l’Eglise Saint-Cucufat et l’église Saint-Sernin" en 1334
De nos jours, seule l’église Saint-Félix est encore visible, avec son mur clocher du XIIe siècle fièrement dressé.
Saint-Félix de Gérone, saint patron de nombreuses églises en Catalogne et en Occitanie, est fêté à Prats-de-Soumia l'avant dernier dimanche d'août. Compagnon de route de Saint-Cucufat, il vint de Carthage à Gérone en tant que missionnaire et il y fut martyrisé.
L’édifice, d’origine romane, a évolué au cours du temps avec de nombreux aménagements au XVIIIe siècle, une période d’abandon à la Révolution, puis de nouvelles réfections au XIXe siècle, jusqu’à l’installation de l’électricité au début des années 1960, et enfin la mise en place d’un chauffage au sol au tournant du millénaire.
Le village de Prats durant la IIIe République est le théâtre de la rivalité entre les maires et les conseils municipaux d’un côté et les curés et les conseils de fabrique de l’autre.
Les conseils de fabrique étaient des organismes chargés de gérer les édifices religieux et le mobilier des paroisses et de collecter et administrer les fonds nécessaires à leur entretien. Ils ont disparu lors de la promulgation de la loi de 1905.
Resté longtemps en mauvais état, l’édifice a véritablement été réhabilité en 1953. Peu décorée avant sa rénovation; puis des dons par des familles ont été progressivement effectués pour aménager l’intérieur de la paroisse : retable en bois doré polychrome (fin XVIle et début XVIlle), statues, fresque murale du XVIlle siécle...
Rites et traditions religieuses : la procession de la Saint-Cucufat et la fête de la Société de Secours Mutuel se déroulaient les 25 juillet.
La veille des messes dominicales l’église était balayée et fleurie par des paroissiennes dévouées comme le font aujourd’hui encore Nany et Marie- José.
Dans les années 1950 les hommes prenaient place à la tribune tandis que les femmes et les enfants occupaient des bancs attitrés, la nef résonnait alors des chants de Tertulien ou de François.
La fête du Saint-Sacrement se déroulait le jeudi qui suit la Trinité, soit soixante jours après Pâques. Il s’agissait d’une procession où le Saint-Sacrement était porté en grande pompe à travers les rues du village, le long d’un parcours jalonné d’autels provisoires appelés reposoirs; y étaient disposés, fort adroitement, couvertures de piqué blanc, draps, coussins, fleurs, bougies et, à l’arrivée du prêtre, les enfants jetaient des pétales de roses. Ces stations étaient érigées par des bénévoles, en particulier Anna et Augustine; toutes deux en avaient gagné le surnom de « Capellettes ».
mention des sources et remerciements