Un clip vidéo tourné au sommet de la Tour
Le groupe Rouge de Perpignan est venu réaliser son clip vidéo au sommet de la Tour. Avec des prises de vues au sol et aériennes, le résu(...)
Lire la suiteAu milieu du XIX° siècle l'instruction devient obligatoire pour les garçons, toutefois l'école de Prats est mixte. Pendant 30 ans, les élèves s'entassent dans une petite maison du village que la Mairie loue jusqu'à l'achat en 1897 d'un édifice suffisamment grand pour accueillir la salle de classe et le logement de l'instituteur. L'école communale fonctionnera jusqu'en 1972, puis deviendra le bar associatif, dit « le Foyer ».
La journée d'un écolier de Madame Majoral, institutrice de 1948 à 1967, commence tôt le matin. L'enfant aide ses parents au soin des animaux ou au ménage, avant de partir à l'école et de se trouver à huit heures précises en rang par deux dans la cour. Les élèves rentrent et se lavent les mains, chacun avec son savon au point d'eau situé sous l'escalier.
La leçon de morale ouvre la matinée. Les élèves écrivent à la plume dans leur cahier la maxime du jour. Viennent ensuite les leçons de calcul, d'écriture et de lecture.
L'enseignement se fait en français mais par ailleurs les écoliers, tout comme leur famille, parlent « le gabach », la langue occitane.
De temps en temps les élèves apprennent un chant : la Marseillaise, Mon beau sapin... et se livrent à des activités manuelles : couture pour les filles, pâte à modeler ou piquage cartonné pour les garçons. Souvent ces réalisations seront les cadeaux de la fête des mères.
Pour pratiquer la gymnastique, l'instituteur avait accroché une corde au cerisier à la sortie du village près de la maison d'Aline; plus tard, dans les années 1950, un portique fut installé en contrebas de l'école.
Cette instruction a mené de nombreux enfants de Prats au certificat d'études. Cependant, jusqu'aux années 1950 beaucoup sont restés « aider à la terre ». Puis, de plus en plus souvent, cette jeunesse est partie à la ville embrasser des carrières dans la fonction publique.